07/02/2024

Regards croisés sur les risques numériques des jeunes ados

Une étude CSA pour Assurance Prévention

Pour la 21e édition du Safer Internet Day, Assurance Prévention, l’association de France Assureurs dédiée à la prévention des risques du quotidien, dévoile aujourd’hui les résultats d’une enquête d’opinion menée entre le 2 et le 16 janvier par l’institut de recherche CSA Research auprès d’un échantillon représentatif d’adolescents âgés de 13 à 14 ans, ainsi que de leurs parents.

 

UN CONSTAT SIMILAIRE DE SUREXPOSITION AUX ECRANS MAIS DES CONCLUSIONS DIFFERENTES SELON LES GENERATIONS

 

74 % des parents estiment que leurs enfants passent un temps excessif sur leur smartphone, une opinion partagée par 71 % des adolescents de 13 à 14 ans. Cependant, ils n’en tirent pas les mêmes conclusions : 67 % des parents craignent que leurs enfants ne développent une addiction aux écrans mais seulement 35 % des adolescents partagent cette inquiétude. Il est donc évident que leur perception du risque varie considérablement.

Que faire ?

82 % des parents ont mis en place un contrôle du temps d’écran pour leurs enfants, sous forme d’un contrat de confiance établissant certaines règles à respecter pour les écrans (55 %) ou via l’utilisation d’outils de contrôle parental (43 %). Si 59 % d’entre eux reconnaissent que ce contrôle entraîne parfois des conflits familiaux, 84 % le jugent aussi efficace ! Bonne nouvelle : 83 % des adolescents concernés l’acceptent plutôt bien.

L’EXPOSITION DE LEURS ENFANTS A DES CONTENUS CHOQUANTS, UNE REALITE SOUS-ESTIMEE PAR LES PARENTS

 

61 % des parents citent en premier l’exposition à des contenus inappropriés lorsqu’ils sont interrogés sur les dangers que leurs enfants peuvent rencontrer sur Internet. Mais ils sous-estiment la réalité : 59 % des adolescents de 13 à 14 ans reconnaissent avoir vu des contenus choquants sur Internet mais seulement 29 % des parents en sont informés.

Que faire ?

Pour les deux tiers des parents, la sensibilisation et l’éducation des parents, des enfants et du personnel éducatif ainsi que l’installation de logiciels de contrôle parental sont cruciales.

 

DES ADOLESCENTS CYBERHARCELES MAIS AUSSI PARFOIS CYBERHARCELEURS

 

49 % des adolescents de 13 à 14 ans vivent dans l’inquiétude d’être un jour cyberharcelés. Il est à noter que ceux qui ont déjà été témoins de cyberharcèlement sont encore plus inquiets de l’être un jour de nouveau (63 %).

 

A contrario, 7 % des adolescents interrogés admettent aussi avoir déjà été un jour des cyberharceleurs. Surtout, lorsqu’on interroge spécifiquement les victimes, quasiment un tiers d’entre elles reconnaissent avoir déjà été auteurs de cyberharcèlement… Et leurs parents en sont conscients, puisque 70 % d’entre eux s’inquiètent que leur enfant soit cyberharcelé et 41 % qu’il devienne cyberharceleur.

Que faire ?

En ce qui concerne la lutte contre le cyberharcèlement, cinq actions sont jugées particulièrement efficaces par les deux tiers des parents :

La création d’un numéro vert pour signaler toutes les situations de cyberharcèlement, le 3018.

L’application de sanctions disciplinaires à l’encontre des élèves reconnus coupables de cyberharcèlement.

La mise en place d’heures obligatoires à l’école pour sensibiliser les enfants au cyberharcèlement et pour faire de la prévention.

L’instauration de sanctions pénales.

Une offre de services d’aide et de soutien pour les victimes de cyberharcèlement.

 » L’étude d’opinion menée par CSA Research pour le compte d’Assurance Prévention démontre que la question des risques numériques, tels que l’addiction aux écrans, l’exposition à des contenus inappropriés et le cyberharcèlement, est une préoccupation quotidienne dans les conversations entre parents et enfants. Elle se discute avant tout au sein de la cellule familiale. Il est donc essentiel de promouvoir une culture de la prévention auprès des familles. Cela passe par une meilleure compréhension des risques numériques et de plus amples efforts d’éducation et de sensibilisation. C’est l’objectif de l’étude que nous publions aujourd’hui ainsi que des outils de notre campagne CyberPrev.   » – selon Cécile Martin, Secrétaire générale d’Assurance Prévention.

 

« Cette étude met en lumière les préoccupations majeures associées aux usages digitaux des adolescents, partagées par les parents et leurs enfants. Si le risque d’addiction aux écrans est peu présent à l’esprit des adolescents malgré le temps excessif qu’ils admettent passer sur leur smartphone, l’exposition à des contenus inappropriés comme le cyberharcèlement constituent des réalités éprouvées par de nombreux adolescents. Ces résultats soulignent également la nécessité de protéger les enfants, un constat que les adolescents partagent avec leurs parents », note Anne-Laure Marchal, associate Director, Pole Society, CSA Research.

Contact presse :

Jacques-Olivier Barthes / Mob : 06.61.73.59.36 / presse@pastelle.fr

 

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