Les moments conviviaux et les apéros avec les proches ou entre amis sont des occasions privilégiées pour libérer la parole masculine sur ces sujets de la santé mentale, en particulier chez les jeunes de 18-24 ans.
Aujourd’hui, qu’elle soit mentale ou physique, la santé est un vrai sujet d’attention pour les hommes qui déclarent se préoccuper à 79% de leur santé physique (87% chez les plus jeunes) et 70% de leur santé mentale (80% chez les plus jeunes). Et si 9 hommes sur 10 trouvent normal d’exprimer leurs émotions, 1 sur 2 ont encore du mal à le faire.
Lorsqu’il est question de santé mentale, le premier réflexe des Français reste de se tourner vers un professionnel de santé mais cette étude met en évidence d’autres facilitateurs de parole. Envie de se changer les idées, de se défouler ou de dédramatiser : pour 40% des hommes interrogés, le sport constitue la première échappatoire à un moral en berne, pour 29% ce sont les moments de convivialité avec des proches et pour 24% les apéros entre amis.
En matière d’information et d’action, les campagnes nationales sont plébiscitées par plus d’1 homme sur 2 (54%). Si les réseaux sociaux sont parfois considérés comme ayant un impact négatif sur la santé mentale*, pour encourager à la libération de la parole sur la santé et le bien-être mental, les jeunes de 18-24 ans se déclarent davantage sensibles à l’engagement des influenceurs (39%) et des marques (27%).
La préoccupation pour sa santé mentale semble d’ailleurs être une histoire de génération. Pour 6 hommes sur 10, il paraît plus facile d’en parler aujourd’hui que pour les générations précédentes. Cette sensibilité est encore plus forte chez les hommes de la GenZ : 80% d’entre eux se disent attentifs à leur santé mentale tandis que l’ensemble des hommes interrogés ne le sont qu’à 70%.
*Pour un tiers des Millenials (25-35 ans) les réseaux sociaux ont un impact négatif sur leur santé mentale (étude CSA pour Pringles et Movember)
Méthodologie : Étude CSA pour Pringles et Movember, menée en ligne du 22 au 26 août 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1015 hommes âgés de plus de 18 ans.