29/01/2020 Etude

Les français et les nouveaux moyens de paiement

CSA / EKINO / EY / GLOBAL P.O.S / SMARTCHAIN

EKINO, EY, GLOBAL P.O.S ET SMARTCHAIN DÉVOILENT LEUR DERNIÈRE ÉTUDE RÉALISÉE AVEC L’INSTITUT CSA SUR L’APPROCHE DES FRANÇAIS VIS-À-VIS DES NOUVEAUX MOYENS DE PAIEMENT.

95% DES FRANÇAIS PRÊTS À RÉGLER LEURS ACHATS AVEC UN NOUVEAU MOYEN DE PAIEMENT

Ces dernières années, le secteur du retail a évolué très rapidement pour répondre et s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs. Les acteurs du secteur ont su réinventer l’expérience de leurs clients en leur proposant des produits et des services qui correspondent à leurs besoins. Les solutions de paiement font partie des innovations à prendre en compte pour leur proposer une expérience optimale et omnicanale. En effet, l’étude révèle que 5 nouveaux moyens de paiement sont connus par au moins 3 Français sur 4, dont les cryptomonnaies. Et ce sont 95% d’entre eux qui seraient prêts à régler leurs achats avec l’un de ces nouveaux moyens de paiement.

 

« À l’heure où les consommateurs sont de plus exigeants, pressés et ultra-connectés, il nous paraît nécessaire d’étudier et comprendre les tendances, mais surtout d’anticiper les évolutions. Certains aspects, notamment l’attrait des Français vis-à-vis de nouvelles solutions de paiement sont marquants et nous invitent en tant qu’acteur du retail à repenser nos pratiques et notre rapport à ces évolutions sociétales et technologiques » complète Stéphane Djiane, Président de Global P.O.S.

PRÈS D’1 FRANÇAIS SUR 5 SERAIT PRÊT À RÉGLER LEURS ACHATS AVEC DES CRYPTOMONNAIES

 

Outre l’intérêt grandissant des Français pour les nouvelles solutions de paiement, cette étude révèle que les cryptomonnaies se démocratisent de plus en plus puisque plus de 7 Français sur 10 connaissent ce moyen de paiement.

 

Il est également intéressant de noter que cette solution est davantage connue par les CSP+ de moins de 35 ans. Une génération qui semble avoir adopté les cryptomonnaies comme une solution de paiement à part entière. Ce sont 44% des 25-34 ans qui connaissent les crypto-monnaies qui déclarent que la possibilité de payer en cryptomonnaies en magasin les inciteraient à se rendre dans une enseigne qui le propose. 41% des moins de 35 ans qui connaissent les crypto-monnaies pensent même qu’elles seraient susceptibles de remplacer l’usage classique de la carte bancaire et s’imposer dans le futur.

UN MANQUE D’INFORMATIONS QUI NÉCESSITE UNE PÉDAGOGIE RENFORCÉE

 

Alors que l’année 2019 a été très riche en annonces dans l’écosystème blockchain et cryptomonnaies, cette étude met également en lumière que seuls 23% des Français considèrent qu’ils sont bien informés sur cette nouvelle technologie. Un nouveau moyen de paiement qui semble encore aujourd’hui souvent associé à un investissement ou un outil de spéculation.

 

Pour David Gourdelier, manager chez ekino, il s’agit avant tout de pédagogie : « Ce n’est pas étonnant de voir ces chiffres. Les Français sont sceptiques par nature, ils ont besoin d’être informés, et rassurés. Ils ont besoin de temps pour faire confiance à de nouveaux produits ou de nouvelles solutions et se les approprier. Si on prend l’exemple du sans contact arrivé en 2012 en France, les gens s’en méfiaient, et ne l’utilisaient que très peu au début. L’étude révèle qu’aujourd’hui, 83% des Français utilisent ce moyen de paiement. C’est donc un travail de pédagogie qu’il faut faire au niveau des cryptomonnaies. C’est essentiel d’expliquer, de démontrer, et de rassurer. »

 

L’étude prouve en effet que 80% des personnes qui utilisent déjà les cryptomonnaies estiment qu’il s’agit d’une solution sécurisée. Un chiffre qui est largement supérieur à la perception liée à la CB sans contact (62%) par exemple.

 

« On observe en France comme à l’international que les cryptomonnaies sont dorénavant considérées très largement comme un moyen de paiement et de moins en moins comme un outil de spéculation ou comme un phénomène de mode. L’attente des consommateurs est grandissante et les acteurs français vont pouvoir profiter de ce momentum grâce au cadre réglementaire clair de la loi Pacte. », conclut Stéphane Djiane.