À l’aube des premiers départs en vacances, Cofidis, en partenariat avec l’institut CSA Research, a interrogé les Français sur le budget alloué à leurs projets estivaux. Il en ressort que la majorité des futurs vacanciers devront se restreindre encore davantage cet été, et qu’ils mettent ainsi en place des stratégies d’arbitrages en se limitant, notamment, sur les dépenses « plaisirs ».
LES CHIFFRES CLES DU BAROMETRE :
- 55% des Français ont l’intention de partir en vacances cet été (vs 60% en 2023)
- 1 850 € : budget moyen alloué à leurs vacances (-136 € vs 2023)
- Mais 27% des Français ne partiront pas en vacances. Le manque de moyens étant le premier frein pour 36% d’entre eux.
- 91% des futurs vacanciers constatent la hausse des prix en ce qui concerne les dépenses liées à leurs projets cet été, et 68% doivent se restreindre sur leur budget.
- 1 Français sur 4 (23%) a également modifié ses projets de vacances en raison des Jeux Olympiques et de la hausse des prix associée.
- Les 3 premiers postes de dépenses qui seront restreints cette année : les restaurants (56%), les achats souvenir (54%) et les sorties (41%)
- Les principales sources de financement des vacances d’été des Français : 44% le budget courant, et 35% l’épargne personnelle
- Pour près d’1 Français sur 5 (18%), le crédit à la consommation est utile pour financer ses vacances d’été
DES BUDGETS VACANCES D’ETE EN BERNE, SUR FOND D’AUGMENTATION DES PRIX
Plus de la moitié des Français ont l’intention de partir en vacances cet été (55%). Cependant, ces futurs vacanciers sont tout de même moins nombreux que l’an dernier (60% en 2023). D’ailleurs on constate que, depuis 2022, le nombre des Français qui partent en vacances ne cesse de diminuer (-8% en 2 ans).
Parmi eux, les jeunes de 18-24 ans sont ceux qui seront les plus nombreux à s’évader pendant la saison estivale (69%). À noter, par ailleurs, que 18% des personnes interrogées ne savent toujours pas s’ils partiront en vacances…
Cette baisse du nombre de Français qui partent en vacances s’accompagne aussi d’un budget qui est sensiblement en berne par rapport à l’année dernière. Aujourd’hui, les Français qui prévoient de partir en vacances affirment que leur budget dédié s’élèvera à 1 850 € en moyenne (-136 € vs 2023), tous postes de dépenses confondus.
En effet, le budget est un élément particulièrement déterminant car, pour les 27% de Français qui ne partiront pas du tout, la raison principale est qu’ils n’en ont pas les moyens (36% d’entre eux l’affirment). La deuxième raison étant qu’ils préfèrent rester chez eux (33%, +7 points vs 2023).
POUR LES FRANCAIS QUI PREVOIENT DE PARTIR EN VACANCES, L’HEURE EST A L’ANTICIPATION ET AUX ARBITRAGES
Quand il s’agit de préparer leurs séjours, les Français sont plutôt prévoyants. En effet, 60% d’entre eux avaient déjà réalisé, au mois d’avril, les réservations relatives à leurs vacances. À ce sujet, les 18-24 ans sont ceux qui ont le plus anticipé (65%).
Pour autant, bien que prévoyant dans leur organisation, les futurs vacanciers constatent unanimement (91%) des hausses de prix en ce qui concerne les dépenses liées à leurs projets d’été. Notamment pour :
- Le transport (34%)
- Les activités et sorties (28%)
- Le logement (27%)
Quasiment 1 Français sur 2 (49%) considère même que ces hausses des prix sont fortes.
Des hausses avérées par ailleurs avec l’arrivée des Jeux Olympiques, qui ont un impact dans l’organisation des vacances des Français, puisque 23% ont choisi de modifier leurs projets en raison de cet évènement avec, comme raison principale invoquée, la hausse des prix (61%). En effet, une très large majorité des Français déclarent avoir constaté des fortes augmentations de prix des hébergements et transports dans cette période (77%). Un constat, d’ailleurs, tout autant partagé par les franciliens (82%) que les habitants en régions (76%).
C’est ainsi qu’une large majorité des vacanciers (68%) prévoient d’ores et déjà de se restreindre pendant leurs vacances. À nouveau, ce sont les jeunes de 18-34 ans (75%) qui sont les plus concernés par ses restrictions.
Ces futurs vacanciers mettent donc en place des arbitrages, afin de limiter l’impact de la hausse des prix sur leur projets, en faisant le choix de restreindre leur budget lié aux dépenses « plaisirs », qu’ils supprimeront donc en premier lieu. Soit notamment :
- Les restaurants, l’alimentation (56%)
- Les achats plaisir, les souvenirs (54%)
- Les sorties, activités et loisirs (41%)
En effet, la priorité des Français reste avant tout de pouvoir partir en vacances.
Et en ce qui concerne le financement de leurs vacances, les Français concernés utiliseront tout d’abord leur budget dédié aux dépenses courantes (44%), puis puiseront dans leur épargne personnelle (35%). En somme, des vacances principalement financées via le budget déjà disponible des ménages.
Enfin, pour près d’1 Français sur 5 (18%), le crédit à la consommation est utile pour financer ses vacances d’été. On remarque que les jeunes adultes (18-24 ans) associent davantage que leurs aînés (40%) le crédit à la consommation à un outil budgétaire pour financer leurs vacances.
« Malgré une inflation qui semble stagner, les budgets vacances continuent de peser lourds dans le portefeuille des Français. En effet, si les restrictions sont encore de mise cette année, c’est selon 58% d’entre eux, du fait de la hausse des prix. Résultat, les Français partent moins en vacances. L’an dernier, nous avions observé une amélioration par rapport aux projets de vacances d’été, mais cela ne semble pas vouloir se confirmer cette année », déclare Mathieu Escarpit, Directeur Marketing Cofidis France.