19/06/2023

Saint-Gobain, Baromètre de la Construction Durable 1ère édition

Une étude CSA pour Saint-Gobain.

Saint-Gobain lance cette année L’Observatoire de la Construction Durable qui vise à réunir les principaux acteurs de la construction pour favoriser le partage des connaissances et accélérer la transformation du secteur au niveau mondial.
Dans ce cadre, Saint-Gobain présente les résultats du premier Baromètre international de la construction durable, une étude menée par l’institut CSA auprès de professionnels du secteur, d’élus, d’associations et d’étudiants.
Plus de 800 acteurs issus de 10 pays ont participé à cette étude. Leurs réponses permettent de prendre le pouls du développement de la construction durable à travers le monde et d’identifier les attentes, les leviers et les axes d’évolution nécessaires pour faire de la construction durable une référence partagée.

La construction durable un enjeu jugé prioritaire partout dans le monde, dont la définition reste à harmoniser.

88% des répondants déclarent connaître la construction durable et 97% estiment que la mise en place de constructions plus durables est prioritaire ou importante.
Cependant, la définition qu’ils en donnent se limite majoritairement aux enjeux environnementaux, sans prise en compte de la dimension sociale et humaine à savoir la santé ou encore le bien-être et le confort des occupants.
Dans les pays émergents, notamment en Afrique du Sud et en Inde, plus touchés par les problématiques climatiques et l’urbanisation rapide, la sensibilité à l’importance de la construction durable (construire vite et bien dès le départ) est très forte. Elle y est abordée avec un regard équilibré, l’impact sur la santé et le bien-être y étant davantage reconnus.

Une réalité opérationnelle en contraste avec la conscience de l’urgence à agir.

Si la construction durable est largement perçue comme un enjeu prioritaire, elle s’efface avantage sur le terrain ou dans la prise de décision.
Ainsi, seuls 30% des professionnels interrogés ont déjà réalisé des chantiers prenant en compte la construction durable, alors qu’ils sont 63% à répondre que sa mise en place est prioritaire, et 57% à estimer que plus de la moitié de leur activité s’inscrira dans le domaine de la construction durable d’ici 5 ans.
Alors que les étudiants sont les plus convaincus de l’urgence du développement de la construction durable, plus de la moitié (55%) d’entre eux se disent encore prêts à accepter une offre d’emploi dans une entreprise qui n’est pas investie dans ce secteur. La question se pose des leviers à actionner par les secteurs publics et privés pour attirer une jeune génération pourtant déjà engagée et convaincue de l’urgence d’agir.

La compétitivité des solutions.

Pour 70% des répondants, tous profils confondus, le coût perçu est considéré comme un des freins au développement de la construction durable.
Or, construire durablement n’est pas plus cher à moyen ou long terme. En envisageant tout le cycle de vie, depuis la conception d’un bâtiment et jusqu’à sa rénovation ou démolition, les solutions de construction durable permettent de construire des bâtiments très bien isolés (économies directes sur la facture énergétique), résilients face aux aléas climatiques, modulaires (possibilité de multiplier les usages d’un même bâtiment au cours du temps) et dont les matériaux peuvent être réemployés. La construction durable apporte également des bénéfices économiques et sociaux grâce à son impact sur le bien-être et le confort des occupants. En parallèle, l’industrialisation progressive des solutions de construction durable permettra de baisser durablement leur prix.
Le secteur financier, les banques et les assureurs, peuvent contribuer à faire bouger les lignes positivement en soutenant activement les porteurs de projets de rénovation globale ou de construction neuve et durable.

Le rôle clé des politiques publiques.

44% des répondants estiment que les institutions publiques sont les acteurs les plus légitimes pour faire avancer la construction durable. Mais, aujourd’hui encore, une majorité d’élus n’a jamais exclu des marchés publics des projets qui ne prennent pas en compte des modes de construction durable.
Pour accélérer le développement de la construction durable, les étudiants citent, quant à eux, à 52%, les entreprises privées. Au sujet du rôle des élus, seulement 22% des étudiants les perçoivent comme légitimes pour faire avancer la construction durable.
37% des répondants estiment que le renforcement des exigences règlementaires accélérera le déploiement de la construction durable, ce qui en fait le deuxième levier identifié, derrière le sujet du financement.

Un meilleur accompagnement de tous les acteurs du secteur

Un paradoxe : le Baromètre révèle un écart entre l’importance donnée au sujet de la formation aux techniques de construction durable, qui ne semble pas discutée, et sa maîtrise, qui elle, apparait moins certaine. Ainsi, 38% des professionnels disent ne pas se sentir suffisamment formés sur la construction durable.

61% des étudiants considèrent d’ailleurs le manque de formation et de qualification des professionnels comme l’un des principaux freins au développement du secteur. Ce sentiment est largement partagé dans les pays émergents : 71% des répondants originaires d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Inde, contre 50% des répondants issus d’Europe, des États-Unis t du Japon.

***
Les enseignements du Baromètre sont un signal fort pour tout le secteur : une mobilisation collective est indispensable pour mener la transition vers une construction durable.
Cette mobilisation demande une clarification et une explicitation de la définition de ce qu’est la construction durable, des évolutions réglementaires, une volonté politique et engagée d’une chaîne de valeur qui unit étudiants, élus locaux, porteurs de projet, banques et assurances.
L’Observatoire de la Construction durable a pour but d’enclencher cette dynamique.

A propos de Saint-Gobain

Leader mondial de la construction durable, Saint-Gobain conçoit, produit et distribue des matériaux et services pour les marchés de l’habitat et de l’industrie. Développées dans une dynamique d’innovation permanente, ses solutions intégrées pour la rénovation des bâtiments publics et privés, la construction légère et la décarbonation du monde de la construction et de l’industrie apportent durabilité et performance. L’engagement du Groupe est guidé par sa raison d’être « MAKING THE WORLD A BETTER HOME ».
51,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022
168 000 collaborateurs, présence dans 75 pays
Engagé à atteindre la Neutralité Carbone à 2050
Pour en savoir plus sur Saint-Gobain, Visitez www.saint-gobain.com