Dans le cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, CSA a réalisé une étude pour Milan Presse auprès des 10-15 ans. Celle-ci révèle un nombre important de victimes comme de témoins ainsi qu’une inquiétude très marquée chez les adolescents. Ainsi, 60% des 10-15 ans pensent qu’ils pourraient être victime de harcèlement.
UN PHENOMENE D’UNE AMPLEUR ALARMANTE
Premier enseignement de l’étude : le harcèlement et le cyberharcèlement touchent très largement la population des adolescents : 40% déclarent avoir déjà été témoins d’une situation de harcèlement. 20% déclarent en avoir été victimes. Un score qui monte à 32% si on ajoute les répondants qui ne sont pas sûrs d’avoir été harcelés.
DES ADOLESCENTS INQUIETS
60% des 10-15 ans pensent qu’ils pourraient être victimes de harcèlement tandis qu’un peu plus de la moitié pensent qu’ils pourraient être victimes de cyberharcèlement. 48% pensent qu’ils sont suffisamment informés pour se protéger du harcèlement et du cyberharcèlement, alors que la quasi-totalité des répondants a déjà été sensibilisée au sujet (96%), que ce soit par ses parents (80%), un professeur (65%) ou par ses amis (35%).
LES FILLES, PLUS CONCERNEES ET PLUS INQUIETES
Les filles semblent être davantage sensibles au harcèlement à l’école : 44% ont déjà été témoins d’une situation de harcèlement. 22% ont déjà été témoins d’une situation de cyberharcèlement. Les jeunes filles sont également plus inquiètes : 65% des 10-12 ans pensent qu’elles pourraient être victimes de harcèlement. Les plus âgées sont les plus soucieuses concernant les réseaux sociaux : 61% pensent qu’elles pourraient être victimes de cyberharcèlement.
Méthodologie : enquête réalisée en ligne, sur le panel CSA Link, du 26 septembre au 3 octobre 2022 auprès de 1 010 jeunes âgés de 10 à 15 ans (50% de filles / 50% de garçons, 50% de 10-12 ans / 50% de 13-15 ans).