18/03/2025

Indice des dépenses contraintes des Français 2024

Méthodologie :
Cette étude a été réalisée en ligne sur panel, en janvier 2025. Un échantillon représentatif de 2 059 Français âgés de 18 ans et plus a été interrogé. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, appliquée sur plusieurs critères : le sexe, l’âge, la profession, la région et la taille d’agglomération.

LES CHIFFRES CLES :

En moyenne, les Français déboursent 1143€ / mois pour leurs dépenses contraintes, soit 35% de leurs revenus mensuels nets moyens. Un budget stable en apparence (+10€ vs. 2024) qui montre tout de même que le portefeuille des Français reste sous pression.

Les dépenses les plus courantes sont le logement (96%), la communication (97%) et les transports (94%). Le logement reste le poste de dépense le plus coûteux avec une moyenne de 673€ par mois.

Un impact qui diffère selon les profils :

Les 35-49 ans sont les plus impactés puisqu’ils dépensent 1472€ chaque mois pour leurs dépenses contraintes, soit 46% de leurs revenus nets mensuels. Les jeunes de 18 à 34 ans de CSP+ dépensent plus que la moyenne nationale (1404€ ), pour autant le poids de leurs dépenses (32%) dans les revenus est moins élevé que celui des jeunes du même âges qui sont de CSP- (39%).
Les couples avec deux enfants dépensent en moyenne 1585€ par mois pour leurs dépenses contraintes.

64% des foyers ont au moins une dépense liée aux loisirs, principalement des abonnements à des plateformes de streaming vidéo. Ces dépenses sont considérées comme secondaires par la majorité des Français.

43% des Français estiment que les dépenses contraintes représentent au moins la moitié de leurs dépenses mensuelles. Cette perception est plus forte chez les foyers modestes et ceux avec des enfants.

Conclusion : L’Indice des Dépenses Contraintes (IDC) des Français a diminué pour la deuxième année consécutive, indiquant une possible stabilisation après des périodes d’inflation. Cependant les dépenses contraintes, principalement le logement, la communication et les transports, restent élevées, surtout pour les jeunes et les familles. Les foyers modestes consacrent une part plus importante de leurs revenus à ces dépenses, tandis que les hauts revenus sont moins impactés proportionnellement. Enfin, les dépenses liées aux loisirs sont considérées comme secondaires par la majorité des Français mais maintiennent leur niveau.