LES ALIMENTS ET BOISSONS AU CBD : 85% DES FRANCAIS EN ONT DEJA ENTENDU PARLER ET LA MOITIE D’ENTRE EUX (43%) A DEJA SAUTE LE PAS OU SE LAISSERAIT VOLONTIERS TENTER
Interrogés par l’institut CSA, 85% des Français âgés de 18 ans et plus ont déjà entendu parler des aliments ou boissons à base de CBD, molécule de la plante de cannabis qui possède des propriétés relaxantes sans les effets psychoactifs.
Parmi ces 85% de Français informés, 12% ont déjà sauté le pas et se sont laissé tenter, mais avec plus ou moins de réussite : si la moitié d’entre eux compte bien continuer à en consommer (6% des Français convaincus), l’autre moitié déclare ne pas avoir été séduit par l’expérience.
Pour les autres, qui connaissent déjà l’existence de ce type de produits alimentaires mais qui n’ont jamais essayé (72% des Français), ils restent partagés face à ce marché tout aussi séduisant que controversé.
Un tiers des Français déclare en effet que « ce n’est pas pour eux ! » (34%) et 8% sont même tout à fait contre : ils n’en consommeront jamais car ils restent convaincus que « c’est illégal ! ».
Cette proportion de « réfractaires » s’oppose néanmoins aux 31% de Français qui eux, en revanche, se laisseraient bien tentés par une offre déjà florissante (vin, chocolat, thé, rhum, miel, raclette, …) et pourquoi pas dès les fêtes de fin d’année ?
Dans le détail, il se dégage des disparités en termes de profils :
- Les plus informés de l’existence des aliments et boissons au CBD sont les CSP+ (90% vs. 85% des Français en moyenne) ; a contrario, les 65 ans+ et les inactifs (dont les retraités) sont les moins au courant, ainsi qu’une partie des jeunes adultes : par réflexe ou mal informés, 15% des 18-24 ans (vs. 8% des Français) pensent que ces produits sont illégaux.
- Pour autant, les jeunes âgés de 18 à 34 ans restent les principaux adeptes de ce type de produits alimentaires : 28% des 18-24 ans et 25% des 25-34 ans (vs. 12% des Français). C’est le cas également des foyers monoparentaux (22%) et des foyers modestes (1500€ ou moins de revenus en net mensuel – 26%). Ces profils sont aussi les plus enclins à continuer de consommer ce type de produits alimentaires.
- Les intentionnistes (31% des Français) regroupent davantage de 35-49 ans (36%) et de franciliens (42%).
- Et les « réfractaires » (34% des Français) sont quant à eux, plus âgés (40% des 50 ans et plus), retraités (50%, anciennement CSP+) et plutôt issus de foyers aisés (+4500€ de revenus en net mensuel – 42%).