Budget 2024 des parents : 40% des parents se sentent en difficulté pour financer les dépenses liées à leurs enfants

LES PARENTS AFFIRMENT MAJORITAIREMENT ETRE INQUIETS ET ANXIEUX LORSQU’ILS PENSENT A L’AVENIR DE LEURS ENFANTS

Pour la moitié des parents (50%), la principale préoccupation dans l’éducation de leurs enfants est avant tout leur sécurité. Viennent ensuite leur scolarité (49%), leur santé physique (48%) et leur santé mentale (42%). Leurs fréquentations (30%), ainsi que l’usage des écrans (27%), arrivent au second plan, et cela également avant leur préoccupation concernant les dépenses liées à leur éducation (18%). Ces résultats expriment que les parents se préoccupent avant tout du bien-être de leurs enfants, et témoignent d’une parentalité qui ne semble pas complétement sereine.

Et lorsque l’on regarde dans le détail, on remarque que ces préoccupations évoluent en fonction de l’âge des enfants : la santé physique est, par exemple, la source première des préoccupations pour les parents de très jeunes enfants (63% des parents d’enfants de moins de 3 ans). Mais dès lors que les enfants sont en âge d’aller à l’école primaire (entre 6 et 10 ans), la scolarité devient alors la principale préoccupation (56%).

Les parents disent avoir majoritairement un état d’esprit négatif (61%) lorsqu’ils pensent à l’avenir de leurs enfants. Cet état d’esprit se traduit par des sentiments d’inquiétude (39%), d’anxiété (22%) et d’angoisse (15%). Il est cependant à noter que 28% des parents se disent tout de même sereins.
D’ailleurs, c’est lorsque les enfants sont petits, qu’il semble y avoir un peu plus de sérénité (28% des parents concernés l’affirment).

PLUS D’1/4 DU BUDGET DES FOYERS EST CONSACRE, CHAQUE MOIS, A FINANCER LES DEPENSES LIEES AUX ENFANTS

Quand on demande aux parents s’ils sont en difficultés quant aux dépenses liées à l’éducation de leurs enfants, 40% affirment que oui. Un sentiment avant tout partagé par les parents inactifs (50%), ainsi que les femmes (46%).

Les parents estiment à 28% la part de leur budget consacré chaque mois à leurs enfants (toutes dépenses confondues). Cela représente donc plus d’¼ du budget des familles qui est dédié à l’éducation des enfants. On remarque toutefois que cette part décroît légèrement au fur et à mesure que les enfants grandissent.

Il est à noter par ailleurs que, parmi les parents qui se sentent en difficulté, cette estimation du poids des dépenses liées aux enfants monte à plus d’un tiers du budget (35%).

Dans le détail, voici le montant moyen annuel, selon les principaux postes de dépenses dédiées aux enfants :

• L’alimentation / la cantine : 974 €
• Le mode de garde / les frais de scolarité : 803 euros (2055 € chez les moins de 3 ans)
• Les vacances : 789 €

En ce qui concerne les principales sources de financement de ces dépenses :

• Le budget dédié aux dépenses courantes (43%)
• L’épargne personnelle (18% – et 30% pour les parents de 3 enfants)
• L’achat d’articles de seconde main (12%)
• Le règlement de leurs achats en 3 ou 4 fois sans frais (8%)

De manière générale, 37% des parents considèrent que le crédit à la consommation est une solution utile pour financer les dépenses liées à l’éducation de leurs enfants. Notamment pour le financement des études supérieures pour 95% d’entre eux (dont 47% des parents ayant des enfants entre 18 et 25 ans).

COUP D’OEIL SUR LES DEPENSES SPECIFIQUES A LA RENTREE SCOLAIRE, POUR LESQUELLES 79% DES PARENTS CONSTATENT UNE HAUSSE DES PRIX VS L’ANNEE DERNIERE

Spécifiquement, en ce qui concerne les achats liés à la rentrée scolaire de leurs enfants, les parents disent dépenser en moyenne 452 € (plus précisément : 314 euros pour 1 enfant, 554 euros s’ils en ont deux).

La très large majorité (79%) affirment d’ailleurs avoir constaté des hausses de prix depuis la dernière rentrée scolaire (septembre 2023). Un score qui monte à 89% chez les parents d’enfants entre 11 et 17 ans, et 92% des foyers avec 3 enfants. Ces hausses se font principalement ressentir sur les postes de dépenses suivants :

• L’alimentation (27%)
• Les fournitures scolaires (22%)
• L’habillement (18%)

C’est pourquoi cette année encore, pour la rentrée scolaire, les restrictions budgétaires seront de mise.
En effet, 53% des parents affirment qu’ils devront se restreindre. La bonne nouvelle est que l’on constate un desserrement de la contrainte par rapport à l’année dernière (-12 pts vs 2023). En revanche, les postes de dépenses sur lesquels ils prévoient de davantage se restreindre sont les suivants :

• L’habillement (48%)
• L’équipement informatique (29%)
• Les inscriptions à des activités extra-scolaires (27%)

Cependant, ils ne se resignent pas totalement et choisissent de mettre en place des stratégies d’arbitrages et d’adaptation pour gérer au mieux le budget dédié à la rentrée de leurs enfants.
Notamment : 48% prévoient de réduire leur consommation en privilégiant ce qu’ils considèrent être indispensable (fourniture, cantine…). Également, 48% choisiront de recycler ou de faire durer les équipements existant (habillement, équipement…). Enfin, le fait d’acheter des produits de seconde main est une stratégie en hausse de +6 pts vs 2023 et devient une solution de plus en plus plébiscitée par 40% des interrogés, tout comme le fait d’épargner (+4 pts vs 2023) pour désormais 25% des parents.

« Les résultats de cette étude nous donnent à voir que la parentalité est aujourd’hui marquée par l’anxiété et les difficultés prégnantes pour faire face aux dépenses liées à l’éducation des enfants. La rentrée scolaire, véritable marronnier pour les familles, se déroulera à nouveau cette année sous le signe de la hausse des prix. Toutefois, pour ne pas avoir à se restreindre sur les dépenses qu’ils jugent essentielles pour leurs enfants, les parents mettent en place des stratégies d’adaptation. Le crédit à la consommation est en effet considéré comme une solution utile pour financer l’éducation de son enfant, par plus d’1/3 des parents. » déclare Mathieu Escarpit, Directeur Marketing Cofidis France.

Méthodologie de l’enquête

Questionnaire auto-administrée en ligne, du 28 mai au 4 juin, auprès d’un échantillon national de 1008 parents d’enfants de 0 à 25 ans (encore scolarisés), représentatif de cette population (la représentation est assurée par la méthode des quotas).

À propos de Cofidis

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